SOUFRIÈRE, SAINTE-LUCIE
LAT. 13°51,3’N – LONG. 61°03,7’W
Un coup de cœur qui dure… Le paysage de Soufrière et de ses pitons en est un d’exception. Nous ne nous lassons pas de s’en régaler et de se laisser porter par cette majestueuse beauté. Eh bien tant mieux car nous serons ici pour quelques temps avec nos amis Sophie, Vincent et leur fille, Pénélope.
Depuis notre dernière visite, le printemps dernier, le monde du boat boys semble être changé. Mystère! Plus de Bob, de Julian, de Jewel, de John, d’Albert, de Sweet lips, de Robert, de Patrick… Pfiout, envolés!!! Il y a bien sûr ceux qui roulent du gros business avec les mégas catas de charter français. Téléphone à l’oreille dans leur chaloupe, ces hommes d’affaires sont bien trop occupés pour venir nous solliciter. Un petit salut de l’main, cé ben en masse pour des boaters pas payants comme nous.
Heureusement, nos deux préférés sont toujours là : Eddy, notre premier boat boy à vie et Fruit Man. Nous avons donné à Eddy pleins de trucs provenant de notre ménage et plus : des vêtements, un wet suit, une machine à concasser la glace, des produits de beauté, etc… Ce matin, il est venu nous porter deux sacs pleins d’oranges, de mangues, de pamplemousses, de concombres, de limes pour nous remercier. Il ne nous a pas demandé un sou.
Fruit Man, à condition de ne pas mourir ou de ne pas tomber malade m’a-t-il avertit, passera à tous les jours comme je lui ai demandé avec sa barque pleine de fruits et de légumes qui n’ont jamais vu l’ombre d’un frigo. Des denrées qui durent et qui durent…contrairement aux tomates du supermarché de Rodney Bay que j’ai du jeter le lendemain.
Devant la désertion des boats boys, les enfants s’improvisent maintenant distributeurs de service…Ils sont d’une naïveté incroyable sur les choses de la vie et pour ne pas que leurs efforts soient vains, on leur donne un tit verre de coke et pis on les laisse plonger à la proue du bateau.
Et puis, il y a le snorknell à partir du bateau. Imaginez la scène : la tête dans l’eau, j’admire un chevalier ponctué (vous savez le poisson noir et blanc super graphique avec une dorsale comme un étendard) donc… le chevalier sous l’eau, la tête hors de l’eau, je suis à trois pieds d’une aigrette bleue avec le bec à bout noir et les pattes jaunes, la tête sous l’eau, le poisson est toujours là… et j’observe le fond constellé de morceaux de verres dépolis qui brillent au soleil.
C’est pas le paradis çà!!!
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