La mer est belle pour l’Orcinus Orca

Publié le 12 Fév 2015 | 0 commentaire

Luna-Orca-Culture-underwater-1.jpg__600x0_q85_upscale

AVES DE BARLOVENTO, VENEZUELA
LAT. 11°56,0’N – LONG. 67°27,0’W

En route vers les Aves de Sotavento à 30 m.n. de Klarendijk, la mer est si belle que nous poursuivons vers les Aves de Barlovento situées à 15 m.n. plus loin. La pêche est bonne: un thazard de 36 pouces et une petite dorade de 28 pouces. Nous imaginons déjà notre menu du soir… Menum! Quand soudainement…la frousse.

Les boyaux nous tordent, un épaulard vient de frôler notre tribord arrière de Très Très près. L’image reste imprimée dans notre mémoire. Un souffle puissant puis, à fleur d’eau, du noir, du blanc, une gueule immense ouverte sertie de grosses dents. Frisson garanti! Puis, une vue imprenable du tableau arrière, la bête passe tout près encore. Au secours! Enfin, elle disparaît. Fiou! Une fois, assurée que l’animal est bel et bien parti, je file chercher mon livre sur les cétacés des Antilles. Aucun doute possible, c’est bel et bien un épaulard.

L’épaulard ou l’orque est un animal rapide pouvant mesurer 9 mètres. Tout comme notre Bleu Marie, qui fait 14,70 m, il peut se déplacer à 7-8 noeuds. C’est un grand prédateur de gros poissons pélagiques comme la dorade coryphène et le thon, tout comme nous. Il est rapporté que l’épaulard impressionne et intimide les pêcheurs. Tiens! Tiens! Nous supposons que notre épaulard a flairé les restes des poissons que nous rejetions.

On dit aussi que l’observation de l’épaulard dans les Antilles est rare. Est-ce vraiment une chance d’en avoir vu un?

IMG_0507

IMG_0511

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *