Splendeur et misère d’une landromat

Publié le 12 Jan 2016 | 0 commentaire

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CIENFUEGOS, CUBA
LAT. 22°07,55’N – LONG. 80°27,29’W

Mardi, jour de lavage. Nous prenons nos nombreux sacs de linge sale et salé à bras le corps et nous nous engageons dans le Paseo del Prado. Nous sautons dans un taxi, une Chevrolet mille neuf-cent cinquante trois. Courant ici.. Je croyais que ce n’était que pour les touristes de la Havane, Nada! Première landromat, en panne d’eau… Le chauffeur nous conduit à la prochaine dans le quartier.

Il s’agit d’un bâtiment ayant connu de meilleurs jours. Il y a quelque chose d’anachronique dans ces colonnades ioniques, la hauteur vertigineuse des plafonds et les machines à laver tout stainless. On laisse notre lot et nous viendrons le reprendre 4 heures plus tard nickel, pour le cinqième du prix des petites Antilles. Ici, il n’y a pas de honte à laver le linge des autres. On le fait avec un sourire sincère, on blague avec les copines et on fume des cigarettes. Un pourboire avec çà?

Au retour, c’est le chariot tiré par un cheval qui se présente à nous en premier, un autre mode de transport accessible à tous. Ces carrioles n’ont pas le droit d’emprunter le Paseo del Prado. Du coup, elle nous entraîne à la découverte de plusieurs calles et avenidas.

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