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C'est une première 2 1/2 jours en mer sans voir la terre. Pas insécurisant pour deux sous plutôt zen. Je n'ai jamais fait autant des mots croisés de ma vie. Le dictionnaire en est usé... Les hauts faits de la traversée se résument aux quatre fois ou des poissons ont mordus à notre ligne. La première fois, c'est un petit maquereau qui s'est laissé tenter: excitation degré 1. La deuxième fois, l'énervement est à plusse mille: une dorade coryphène (mahi mahi) d'une trentaine de pouces. Elle est magnifique, bleu électrique, vert lime et jaune pétant. Elle se débat rudement. Je la vois déjà en sushi dans mon assiette. Elle réussit à se décrocher pourtant nous croyions l'avoir bien snapé. On s'est tout de même bien amusés. La troisième mordée est fort impressionnante: encore une dorade, grosse mais grosse...Ouah!!!! On se demande si on a assez de place dans le congélo. Pas le temps de réfléchir, on la voit se faire snapé par un poisson gris sombre encore plus énorrrrrrme. Un requin sans doute, qui dans un bouillon l'engloutit, tire comme un forcené, ouvre le crochet qui retient le leurre et fout le camp avec NOTRE dorade. Excitation: plus mille mille. Dernière ''bite'', un barracuda: on redescend au degré presque zéro. En fait, ce qui est le plus drôle, c'est de voir Jean-Pierre essayer de le décrocher pour le remettre à l'eau. Il est très intimidé par les dents de la bête et avec raison. En plus, je crois qu'il a un peu peur des poissons quand ils sont hors de l'eau. Je peux me permettre de vous le dire et de me moquer un peu de lui, avant qu'il ne lise cette page beaucoup d'eau passera sous notre coque.

Big Sand Cay est aussi impressionant qu'en 2007 mais encore une fois nous ne nous attarderons pas ici. Dommage! Dès demain, nous traversons le banc des Turks and Caicos et filons vers Mayaguana aux Bahamas lundi matin.

La classique prise de vue

 

       
   

   
   

Au mouillage à Culebra, nous étions tout près d'une place publique et du quai des traversiers. Ce fut un réel plaisir d'écouter jusqu'à tard le soir les rires et cris des enfants qui jouaient, les blablas lointains des femmes qui riaient elles-aussi, les sonorités des discussions des hommes plus sérieux, la musique latine si belle et riche, le chant des coqs... Un vrai cinéma!

   
   

Le problème est réglé. On se croise les doigts. On a pris les grands moyens. Outch le porte-feuille! Demain matin cap vers Culebra! Me reconnaissez-vous...Je danse de joie, je me suis fait teindre en noir pour l'occasion!

 
   

 

   
   

On se croirait en compagnie de Gaston Lagaffe. Nous avons toujours au-dessus de notre tête ou pas très loin de nous, une ou plusieurs mouettes qui se fouent de notre gueule.

Mardi, nous avons fait notre souper d'au revoir avec Gigi et Christian. Nous nous sommes donnés rendez-vous en Méditerrannée dans deux ans: le temps pour eux de faire le Pacifique et pour nous, Cuba et la côte ouest de la mer des Caraïbes. Ils voudraient bien nous voir à Nantes cet automne mais avec l'achat d'un nouveau bateau...j'en doute! Du côté de la vente, nous avons reçu une dizaine de mails de gens intéressés. Tous posent la même question, where are you located? Vivement les États!!! Nos amis Linda et Tim du bateau Matsu devrait arriver à Beaufort en Caroline du Sud le 26 avril après un break de navigation d'un an. Nous avons hâte de les croiser, cela nous motive.

Le papa de Michèle est très malade. Son cancer a beaucoup progressé depuis quelques mois. Elle lui téléphone régulièrement et espère que sa remontée vers le nord et l'été qui s'en vient l'encouragent. On se verrra bientôt.

Nous sommes actuellement à Crown Bay Marina en préparation du départ: lavage, approvisionnement, eau, diesel, batterie à bloc et congélateur ben plein gelé ben dur. Nous levons l'ancre en route vers le nord officiellement demain. Nous débutons par une petite traversée de 30 m.n. vers l'île de Culebra, Porto Rico et puis, on accélérera le rythme. Nus aurons dans la journée à faire notre sortie à la douane des USVI et notre entrée à Porto Rico, ce qui en soit n'est pas rien. Ils sont si sympas les douaniers... Nous espérons entrer aux Bahamas vers le 5 mai. Il y aura de ce fait interruption dans les ''posting'' mais vous pourrez quand même visiter Bleumarie.ca pour voir notre position et apprécier notre avancée.

Bon!!! Voilà ce que je vous écrivais il y a trois heures à peine. Changement au programme à cause des ost... de batteries. Il y a une sur trois qui bout littéralement jusqu'à dégager une drôle d'odeur dans le pic avant. Jean-Pierre est bien découragé et pour cause. Il les a installées il y a à peine 7 semaines. Nous étions fins prêts à partir. Nous devons régler ce problème avant de partir. Nous espérons repousser le départ d'une journée seulement. À suivre... Je crois que Jean-Pierre a un mauvais karma sur les batteries. Le capitaine est en colère et les mouettes rient!!!

 

 

 

 

 

 

   

Après une bonne nuit de sommeil et quelques courses nécessaires à la bonne marche de la vie à bord, nous avons l'esprit à la visite. Au premier abord, Charlotte Amalie, c'est le cirque des Gucci, Louis Vuitton et tutti quanti: une zone franche recevant plus de 1,000 visites de bateaux de croisière. Mais au second regard, c'est plus que du bonbon. Il y a une très jolie ville historique à découvrir. Saviez-vous que c'est ici que Barbre Noire a construit son château et sa fameuse tour de vigie?

 

 

   

En revenant d'Anageda, nous sommes allés nous mettre à l'ancre dans Leverick Bay, histoire d'avoir de l'internet facile et de commencer notre quête pour une nouvelle assurance bateau. Chou! Un voilier se met au mouillage dans notre spot favori. On a nos habitudes!!! On se choisit un autre endroit à proximité. Arrivés tout près....qui se met à l'ancre? Gigi et Christian sur leur L'Chuppen. Il venait d'arriver de Saint-Martin 5 minutes plutôt. Incroyable!!! Nous aurions voulu nous donner rendez-vous, on n'aurait pas fait mieux. Allez hop les retrouvailles!

Gigi et Christian sont aux Vierges jusqu'à la mi-mai. De là, il retourne en Martinique et prépare le bateau pour un départ vers le Pacifique en décembre. Ils sont revenus à leur plan d'origine ayant la crainte de ne pas trouver acheteur aux USA pour L'Chuppen qui prend de l'âge. Alors c'est entendu, ils nous collent aux fesses tant que nous ne quittons vers le nord.

Nous passons toute l'énergie disponible pour l'ordinateur à la recherche de ses maud...assurances. Ceci explique le long silence dans les dernières nouvelles sur le site. Après trois semaines, nous sommes enfin sur le point de fermer le contrat qui nous permettra de naviguer sur toute la boule sans restriction de zones et de périodes d'ouragan. Ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas pour le moment de telles ambitions ni de telles envies de se mettre dans le trouble. Nous avions surtout besoin d'une assurance qui nous offrait le plus de flexibilité possible car comme vous le constater chez les navigateurs, les plans sont écrits dans le sable. Nous prévoyions partir pour la grande expédition le 21 avril.

2 000 milles nautique, 400 heures de navigation en 2 mois, c'est pas de la p'tite bière. Depuis quelques jours, nous avons des moments ou on a envie de tout lâcher et de retourner dans le sud, ou on appréhende la fatigue, ou on se demande si on fait la bonne affaire...C'est normal, nous sommes au moment charnière du Go or not to Go. Mais si la tendance se maintient, on part au nord. Nous avons sorti ce matin du pic avant les cartes de Porto Rico, de la Rep Dom, des Turks and Caicos, des Bahamas, de la côte est américaine et enfoncé bien loin les guides et cartes des Antilles.

Et ben en attendant, on tente de profiter au max de nos amis et des US virgins islands. Il y a l'île de St-George dont le 3/4 est un parc terrestre et marin...sans doute la plus jolie. Il y a St-John, hyper développée, grosses activités de cruiship et de magazinage, moins fort. Et Ste-Croix que nous ne visiterons pas, trop au sud. Nous essaieronsi quand même de vous livrer nos impressions sur les U.S.V.I mais nous ne vous promettons rien, nous ne sommes pas tout à fait là!

 

         
   

Marie-Clémence est demeurée une semaine de plus avec nous. Nous en avons profiter pour aller à Anageda, l'île la plus à l'est des BVI. Cette île ressemble curieusement à Barbuda et aux Bahamas par sa géographie. Elle est insérée dans une immense barrière de corail qui représente en somme son principal intérêt. Le relief d’origine corallienne de l'île est si plat - son point le plus haut se situe à 28 pieds au-dessus du niveau de la mer - que les navigateurs l’aperçoivent que lorsqu’ils sont près du récif. Plus de 300 bateaux recensés y ont d’ailleurs fait naufrage. Tout comme à Barbuda, des promoteurs immobiliers ont été repoussés par la population dans les années 60. Depuis, l’île est demeuré sauvage.

Nous avons loué un jeep et avons parcouru l'île de bout en bout. Sa portion Est ne comporte aucune route tandis qu’à l’ouest, une piste trace son pourtour. C’est le long de ce ruban sablonneux que nous avons découvert toute la beauté d’Anegada : des milles et des milles de plages à marcher, des récifs à explorer à perte de vue et le spectacle au loin d’immenses vagues déferlantes.  C’est l’endroit pour être enfin seuls aux îles vierges britanniques. Nous avons essayé trois plages. Notre préférée est celle de  Cow Wreck Bay.

De retour sur Bleu Marie en fin de journée, nous avons admiré le soleil couchant en têtant un petit dring. Un spectacle à couper le souffle d’autant plus appréciable que dans le reste de l’archipel, l’orientation des mouillages et les montagnes ne permettent pas d’espérer en voir un seul. Hey! 2 mois au paradis sans coucher de soleil sur l'eau... C'est dur!

Jean-Pierre a initié Marie-Clémence à la plongée bouteille. Elle a adoré. Malheureusement, les conditions de mer n'étaient plus aussi favorables. La semaine a été couronné par un excellent souper au Last resort qui se trouve dans Treillis Bay près de l'aéroport. Jean-Pierre et moi sommes d'accord pour dire que c'est le meilleur resto dans lequel nous avons bouffé dans toutes les Antilles. Marie-Clémence en a rajouté en se disant surprise de retrouver dans ce bled et ans son assiette, une qualité de produits, une explosion de saveurs et un souci de la présentation rivalisant avec bien des restos chiquettes de Montréal.

 

         
         
   
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