BIENVENUE :: BLEUMARIE.CA
DERNIÈRES NOUVELLES :: BLEUMARIE.CA LOCALISER BLEUMARIE
ACCEUIL ::  BLEUMARIE.CA

2010 octobre::novembre::décembre 2011 janvier::février::mars::avril::mai::juin::juillet::août::sept

BENETEAU :: BLEU MARIE
ÉQUIPAGE :: BLEU MARIE
ROUTE :: BLEU MARIE
ALBUM PHOTOS :: BLEU MARIE
RENCONTRES :: BLEU MARIE

À VENDRE :: FOR SALE :: BENETEAU OCEANIS 373 :: 2006

 

 

VOYAGE 2008 :: BLEU MARIE
VOYAGE 2007 :: BLEU MARIE
AVANT BLEU MARIE
REJOINDRE BLEU MARIE
         
   

 

..s'est terminé offIciellement ici à Devil's Cay. Comme dirait mon chum chercher l'erreur et comme dit Linda: ''J'ai toujours pensé que l'enfer c'était ben plus l`fun que le paradis!''. Nous avons enfin trouvé ce que nous cherchions: un mouillage entouré d'îlots déserts ourlées de trois petites plages chacune orientée différemment, le sable rose, la mer turquoise, des tortues, des raies...Nous sommes seuls et tout nus.

Après trois jours, on commence à prendre le dessus du méga ménage en dehors comme en dedans que nous avions à faire. J'ai fait ma première salade de conches à vie. Nous l'avons dégusté avec trois queues de langouste grillées que nous avons achetées à prix fort raisonnable à des pêcheurs du coin: 10$ + 4 bières.

Ce formidable petit instrument jaune que vous voyiez à gauche est un profondimètre manuel. Je l'avais offert à Jean-Pierre le Noël après avoir acheté notre premier bateau Simone. Je vous le recommande chaudement... Il arrive fréquemment que Jean-Pierre aille sonder avec l'annexe et une fois, qu'il a trouvé le bon spot ou chemin, je le suis avec le voilier. Je crois qu'avec notre 7 pieds de tirant d'eau, il sera de plus en plus utile. Et en plus, ce n'est pas cher du tout. Alors, pourquoi s'en passer... À mettre dans le bas de Noël!

 

POUR MARIE-CLÉMENCE

   

Hé oui, ça y est, la nuit prochaine nous traversons aux Bahamas: 40 m.n. le long de la côte de la Floride, la traversée du Gulf Stream et l'arrivée à West End à Gran Bahamas d'ou nous étions partis le 16 juin dernier. En 2007, nous étions arrivés aux Bahamas 10 jours plus tard.

Nous ne pouvions loué la voiture pour une journée seulement à cause des commerces fermés à la Thankgiving. Nous en avons donc profité hier pour aller visiter nos amis de Matsu à West Palm Beah avant qu'il ne largue les amarres. Un petit coucou fort agréable! À l'heure ou j'écris ces mots, ils devraient déjà être aux Bahamas.

Jean- Pierre a reçu et installé son nouveau chargeur à batterie 60 amp. Il est heureux comme un pape. Cela diminuera significativement le nombre d'heures que nous devrons rouler la géné quotidiennement. On croit bien s'en tirer avec une heure le matin et une heure de soir.

Bleu Marie a engouffré dans ses entrailles sans problème tout l'approvisionnement que nous avons fait. Avec 102 litres de vin, nous devrions tenir le coup et pouvoir passer les fêtes sans problèmes. Et maintenant, à nous les langoustes!!!

 

 

         
   

Enfin, le site est on line. Nous avons eu le même problème que l'an dernier. Le serveur pour le nom réservé de bleumarie.ca nous a envoyé le message de renouvellement à l'adresse d'il y a quatre ans. Pourtant, nous avions demandé d'effectuer le changement...Espérons que c'est la dernière année.

Nous sommes en Floride depuis 3 jours et là, les amis, il fait vraiment chaud. Nous avons fait préalablement une longue navigation incluant 3 nuits en mer. Disons que nous avons déjà eu de meilleure fenêtre météo. Mais c'est presque déjà oublié, le temps est si doux et les dauphins batifolent autour de nous. Nous avons navigué à 30 milles de la côte et nous avons eu une houle de 6' de travers, qu'à cela ne tienne Bleu Marie 2 s'en est chargée, elle tient la mer admirablement. Nous avons dû être au prêt un bonne partie du voyage, ce qui n'était pas prévu, tant pis Bleu Marie 2 remonte au vent comme une pro. La dernière nuit a été très arrosée, grain par dessus grain. Poche! Notre bimini n'offre pas beaucoup de protection mais en revanche le bateau s'est fait désalé. Nous sommes arrivès à l'entrée de Fort Pierce à 1:30hres du matin mais cette dernière était impraticable dûs à la houle, la marée sortante et les grains. Nous avons tourner en rond plus au large jusqu'à 4:00hres puis, nous avons fait une entrée en douce. Vous dire comment nous étions crevés...

Nous sommes actuellement en plein approvisionnement pour les 3 prochains mois au Bahamas. Hier, nous avons fait les denrées sèches. Les quantités sont toujours impressionantes. Nous avons attendus une heure le taxi pour nous ramener à la marina. On s'est tannés et nous avons demandé à une gars avec un pick up de nous ramener. Un naviguateur se doit de bummer... Alors sans plus tarder je vous laisse car aujourd'hui, nous faisons l'approvisionnement les denrées fraîches...On se loue une voiture, peu pas attendre le taxi ad vitam eternam.

Si la température est bonne vendredi, nous quittons pour Lake Worth, West Palm Beach, une petite ride de 45 m.n. Espérons que nos amis de Matsu y serons encore.

 

         
   

Nous avons bambocher sur la mer, 43:00hres (1 semaine régulo de boulot). Partis trop tôt pour arriver de jour à Charleston, nous voulions bénéficier des vents qui tombaient une quinzaine d'heures plus tard. Surprise! Dès notre départ, le vent avait molli. Nous avons fait deux bouts à voile, deux bouts moteur.

La crème c'est se retrouver dans l'océan rien à l'horizon, balloter doucement par une grosse houle lente, pas un son mis à part les flacottis de l'eau sur la coque, les orteils au soleil. WOW! Hyper relax...Le même effet qu'une journée au spa. On a pu lâcher toutes les tensions accumulées dans l'ICW. Je crois qu'à ce moment, nous avons avalé 5 m.n. en 5 heures.

Nous voilà en terre connue et ensoleillée, Charleston, une de nos escales favorites. Prochain départ, si la température se maintient: jeudi. La température douce a permis à Jean-Pierre d'enfiler ses pantalons trois-quart mais quand le soleil s'est couché....Retour aux bas gris. N'est-pas qu'il a tout pour plaire mon capitaine?

 
         
   

Le lavage est fait, nous nous sommes décapés et démêlés les cheveux à la douche de la marina et J-P a réglé le problème de fuite d'eau à l'échappement à l'aide de Dernart, le propriétaire de la marina ''PortSide Marina'', de Ron, Monsieur Muffler et d'un soudeur inconnu très chèrant mais rapide. L'analyse de Jean-Pierre était la bonne, la boîte de stainless faisant office de muffler était corrodée et coulait. Ce diagnostic précis a beaucoup faciliter la réparation et accéler le processus. Encore une fois, bravo mon coco!

Nous avons replacé les gismos au bout du mât. L'anémomètre électronique amoché semble fonctionner encore. Cette fois-ci, nous avons fait çà commes des vrais pros!

Nous nous sentons d'attaque pour une nouvelle ride, par la mer cette fois-ci: 200 m.n. (env. 35 heures) jusqu'à Charleston, Caroline du Sud. Nous quittons le quai en après-midi. Allez hop! Un grand saut vers la chaleur!

p.s. Nous venous tout juste de nous aprecevoir que nous aurions dû changer d'heure, il y a 7 jours...

 

 

     

   

Ou Yen aura pas de facile...OUF! Que d'eau a coulé sous les ponts depuis le dernier posting, c'est le cas de le dire... Nous sommes actuellement dans une marina à Morehead City sur l'autre rive de Beaufort et tentons de nous remettre des dernières journées qui n'ont pas été de tout repos. Allons-y chronologiquement.

La traversée de Cape May à Norfolk 165 m.n. (28 heures) à voile s'est très bien déroulée. Jean-Pierre s'est allongé pendant que je faisais mes quarts et bien qu'il n'ait pas dormi, il s'est reposé. Nous avons chauffé régulièrement l'habitacle et avons moins eu froid car nous pouvions vraiment se réchauffer quand nous entrions. Le passage de l'inlet (ouverture branchant la mer et les voies intérieures) a été un peu plus mouventé. Normal, c'est la rencontre du sud de la baie de Chasepeake, de la mer et de trois rivières en plus des effets de marées...comme dit Linda, c'est la machine à laver.

Le lendemain, nous nous préparons à partir en direction de l'Intracostal Waterway (ICW) afin d'éviter de passer le Cap Hatteras par la mer. Il est réputé difficile et heavy. Jean-Pierre en manipulant le moteur de l'annexe échappe ses lunettes à l'eau, la quatrième paire balançée à l'eau en moins de quatre ans. Pas fort! Et cette fois-ci, nous n'avons pas de rechange. Cette première shit s'est quand même résolue assez miraculeusement. Nous sommes débarqués à terre à 10:00hres sans lunettes, sans prescriptions et aucune idée ou aller et à 14:00hres, nous étions de retour à bord avec une paires de lunettes bien ajustées et à notre goût. Bravo, nous nous en soldons avec 850$ de moins en poche et une journée de perdue.

Le 4, nous débutons notre périple dans ICW. La première journée, il pleut à boire debout toute la journée. Nous passons avec frissons sous les ponts de 65 pieds, notre antenne VHF swinge et nous touchons une fois le fond à 6,9 pied sans s'enliser toutefois. C'est OK! Le 5, nous poursuivons en sachant que nous passerons le seul pont de tout l'intracoastal à faire 64 pieds. Une fois rendu, nous tentons une approche très doucement et le mât frappe le pont. L'échelle indique pourtant 64 pieds et nous avons évalué notre tirant d'air à 63 pieds plus les gizmos. Il est 5:30hres et nous sommes au bout dans un canal de 20 m.n. ou l'on ne peut s'arrêter ni ancrer. Nous prenons la décision de rebrousser chemin, de repasser à l'inverse le canal. On se met à l'ancre à 8:00hres, il fait noir comme chez le loup, nous n'avons pas de spot et sommes dans à peine 7'6''.

Le 6, nous décidons d'emprunter une autre route par les sounds comme l'on fait Chapter Two, un bateau d'amis d'amis avec qui nous avons voyagé la première journée. On remonte encore de 20 m.n. pour se mettre en position. Le mouillage est dans le fond du crique peu profonde, encore quelques frissons pendant l'heure que nous prenons pour s'y rendre très très lentement. Nous mouillons dans 7'6'' en vitesse car un super orage électrique se dirige vers nous et les vents montent. Un orage électrique en novembre au gros fret non mais...lâchez-nous! Un peu plus tard autour d'un bon souper et d'une coupe de coupes de vin, pendant que nous tentons de se détendre, la pompe de cale s'emballe, elle ne s'arrête plus. Le silence se fait entre nous et nous entendons de l'eau entrer joyeusement dans la cale. Jean-Pierre super analytique et efficace dans ces situations a vite fait de trouver que c'est une connexion de la thermopompe qui s'est fendue. OK on ferme la valve, cela s'arrête, on éponge le tout. Plus de chauffage!

Le 7, le matin il fait 50F dans le bateau quand on pense que le thermostat de notre frigo est à 40F... Ben, c'est pas chaud! On étudie en détail la route des sounds, çà ne marche pas. En fait, on ne comprend pas par ou Chapter Two est passé. Il y a deux canaux: un, avec un pont fixe de 45' et un tirant d'eau de 8', l'autre, pas de pont mais des portions avec des tirants d'eau de moins de 4'?????? On décide de tout enlever gizmos en haut du mât et de s'essayer à repasser le Wilkerson bridge. Nos amis Tim et Linda dont leur bateau tire 65', l'ont passé à 2 pouces près l'été dernier. Jean-Pierre monte dans le mât, lui qui a une peur bleue des hauteurs. Mais il faut c'qui faut et tant qu'à y être, il en profite pour changer le feu de navigation de mi-mât et installer de façon permanente le détecteur de radar. Evowe, des tits coups de drille dans le mât. Il a vécu une grande frayeur mais il est super fier d'avoir réussi à surmonter sa peur.

Le 8 en se levant, J-P a un flash. Certaines pièces du wash down qu'il a installé pourraient peut-être s'utiliser pour réparer le chauffage. YES! On peut chauffer à nouveau! Nous repartons vers le mouillage précédent la canal. On y passera la nuit. Le plan est d'arriver le plus tôt possible le matin au maudit pont et d'observer sur la règle les variations du niveau de l'eau au courant de la journée afin de passer à marée basse, une marée qui n'est que de 6 pouces à cet endroit. On se croise les doigts!

Le 9, à 10:20hres nous arrivons au pont et nous le passons...pil poil, 2-3 pouces de dégagement à peine. Nous décrétons définitivement que notre tirant est de 64' voir 64'6''. Nous sautillons sur le pont comme des enfants. Le reste de la journée se passe sans anicroche. ENFIN! Merci à Tim et Linda, à Nycole et nos soeurs qui nous ont envoyé des ondes positives.

Le 10, nous reprenons notre route et J-P est bien déterminé à trouver la source de l'eau qui entre toujours dans la cale et ce depuis, notre départ. Sachant qu'elle n'entre pas lorsque nous sommes au mouillage et à voile, nous roulons à moteur, je barre et J-P observe ce qui se passe sous les planchers. Il arrive à comprendre de quelle direction vient l'eau et d'ou plus spécifiquement, le système d'échappement du moteur. Entretemps, nous arrivons à Beaufort, il est 4:30hres, un pont se dresse devant nous. La règle indique 64 pieds. En arrière tous les moteurs....On vérifie la marée, elle est baissante. Ce n'est qu'une question de temps, nous passerons.

Le pont est derrière nous, nous sommes à quai non loin de là. Nous avons choisi de prendre un break pour évaluer à tête reposée quelle sera notre route jusqu'en Caroline du Sud. Mais chose certaine, nous trouvons l'ICW très très stressant et nous aimerions bien régler le problème d'entrée d'eau.

 
   
HAUT DE LA PAGE