Harbour
Island, Eleuthera
Je suis littérallement tombé sous le charme d'Harbour Island. Nous y sommes allés, Gigi, JP et moi, à bord du traversier rapide car le passage au vent pour s'y rendre n'est qu'un champ de têtes de corails impraticables réputé pour ses épaves. Une fois sur place, après une traversée d'à peine 30 minutes, force est de constater qu'il n'y a que des bateaux appartenant à des locaux. L'île s'étire du nord au sud sur 5 km de long sur 3/4 km large. Sur la côte au vent, bien végétalisée, se nichent de discrets petits hôtels surplombant une surperbe plage hallucinante de sable rose. Une ambiance zen qui contraste avec celle de la côte sous le vent. Là, le village très dense et très actif grouille de dizaines de carts de golf, de petits commerces tous dans des maisons traditionnelles, d'enfants qui courent, de poules et de coqs qui picorent. Le port est d'autant plus effervescent que Noël approche, on y transborde des cadeaux déjà emballés, des tricycles, des bicyclettes, des machins Fisher Price. Plusieurs dames, la plupart bien en chair et largement pulmonnées, vont passer les fêtes à Nassau. Elles sont déjà cratés des couleurs les plus voyantes qui soient, jaune canari et rose fluo, collier, bracelet et boucles d'oreilles assorties. C'est suberbe! Harbor Island est reconnu pour être une île fréquentée par la jet-set (rock star, jazzmen men, top-model, têtes couronnées). Je m'attendais quand même à ce que lieu soit usurpé et ait perdu de son charme. Ce n'est absolument pas le cas. C'est le village bahaméen à son meilleur avec grandes beautés, sa vie quotidienne pétillante, ses couleurs éclatantes et ses bouts de villages tout pétés.
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