Rencontres, record et moutons

Publié le 23 Juil 2012 | 0 commentaire

PRICKLEY BAY, GRENADE
LAT. 11°59,3′N – LONG. 61°45,1′O

Nous sommes rentrés hier d’une escapade de trois semaines dans les Grenadines. Là, on ne sent pas la saison des pluies… C’est vraiment génial! Pourquoi sommes-nous rentrés, vous demandez-vous??? Trois bonnes raisons: Jean-Pierre doit poursuivre son programme dentaire, ma cousine Anne-Marie que je n’ai pas vue depuis, je dirais plus de vingt-cinq ans, est à Grenade et le neveu de Jean-Pierre, Gontran et sa blonde Marilou viennent nous visiter pour 10 jours. Alors, nous sommes sur le mode préparation. Trois semaines à musarder… On doit reprendre le boulot. Mais avant, laissez-moi partager avec vous les plaisirs qui ont émaillés notre séjour là-bas.

Premièrement, nous avons retrouvé Jean-François et Dominique de Julia IV, nos bons amis, que nous n’avions pas vus depuis des lunes. Puis, dans leur sillage, Lisanne et Gaston de Bidule, Alain et Angèle de Voyage et Éric de Jalan Jalan, une bande de joyeux lurons avec qui nous avons rigolés et joués au tarot. Notre jeu de cartes culte. Nous n’avions pu le pratiquer depuis février 2008 lors de notre grand tournoi aux Bahamas avec notre gang de taroteux des derniers 20 ans. Quel plaisir! Je dois admettre que les nouveaux initiés se sont montrés redoutables très rapidement. Inquiétant! Nous avons même fait une soirée à deux tables: 9 dans le cockpit à taper le carton avec repas canadien, comme l’appelle Éric de Haute-Savoie, ou chacun apporte un plat. Des vrais mordus…jusqu’à deux heures et demie du mat. Qui dit que l’on se couche tôt en bateau??? Il se débrouille bien l’Éric, seul français dans une tribu de quebs. Il n’en manque pas une…Faut dire que Bidule l’a bien entraîné.

Dans le rayon nature, des records ont été battus. Premier saut à l’eau aux Tobagos Cays, 19 tortues observées en moins de 15 minutes. À Sandy Island, une ribambelle de huit bourses graffitis (mon poisson favori) qualifié de ”rare” dans mon excellent guide d’identification des poissons. Nous les avons eu à 15 cm du masque alors, qu’elles tétaient des algues qui flottaient à la surface. À Mayereau, un échassier très peu commun au sud de Barbuda, le bihoreau violacé dixit un guide d’identification des oiseaux essentiel. Et pour couronner le tout, nous nous sommes arrêtés à l’Île Ronde en chemin. Les bonnes conditions météo, nous ont permis d’y séjourné 5 jours (ancien record 3 jours). Nous avons été seuls pendant presque 24 heures. Je dis presque car nous avons été cerné pendant deux heures par plusieurs bateaux de charter. C’est à n’y rien comprendre: la baie, relativement grande, peut accueillir une cinquantaine de bateau et ils sont débarqués à quelques mètres de nous (photo à l’appui ci-bas)… Vlan! On est allé s’r’habillé. Chou!

ET IL Y EN A D’AUTRES SUR TRIBORD ET BABORD! ON PEUT-TU SE COLLER UN PEU PLUS ENCORE?

NOUS AIMIONS BIEN JOUÉ AVEC LE TAROT DU DOMAINE DES DIEUX D’ASTÉRIX. LES FOUS, LES FOUS!!!

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