Tout baigne

Nous sommes à Mayreau depuis 4 jours toujours avec la gang de quebs sur: Julia IV, Yuki, 1ère escapade et Voyage. Aurions-nous trouvé la recette secrète du séjour dans les Antilles pendant la saison humide… C’est ce que l’on ose croire: peu de pluie, toujours un vent rafraîchissant, l’air plutôt sec, des nuits confortables les capots ouverts, une longue plage de sable fin avec une large bande ombrageuse abritant des tables à pique-nique, des possibilités de faire des feux, un récif intéressant, un village fort sympathique et de la bonne compagnie. Le bonheur!

Mayreau est une petite île de moins de 3 km.ca. et d’environ 300 habitants. Un village, une route, pas d’aéroport, pas de banque, l’eau de pluie comme eau potable, l’électrification récente, date de moins de 10 ans. 95% de l’île est entièrement sauvage et arborée. Unique par son héritage français et catholique, on peut dire qu’actuellement la culture rasta y est bien établie. Salines, perchée sur une colline à 100 au-dessus de la mer, foisonne de bars et de restos. Tous aussi colorés les uns que les autres. Les métiers traditionnels subsistent toujours: fabrication de bateaux, pêche, artisanat.

Longtemps, l’approvisionnement en eau douce a été problématique. Jusqu’à ce qu’un valeureux moine dominicain en 1929 bâtisse avec la collectivité, un grand récupérateur d’eau de pluie à flanc de montagne tout près de son église. Avec les années, chacune des maisons s’est dotée de son propre récupérateur. La minuscule église est un véritable bijou d’humilité; de sa terrasse, on y admire la mer et les îlots des Grenadines. Époustouflant!